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Photo du rédacteurFO 56

Prise de paroles intersyndicale du 05 octobre 2021 à Lorient

Dernière mise à jour : 8 oct. 2021


Cher-es Camarades



Nous sommes aujourd’hui en grève, mobilisés pour réaffirmer notre refus de voir les conséquences de la pandémie payées par les travailleurs.

Nous refusons de passer du fameux « Quoi qu’il en coute » au « Quoi qu’il en coute aux salariés ».

La pandémie de Covid a mis en évidence, l’impérieuse nécessité d’avoir un service public de qualité, doté de moyens humains et matériels permettant de répondre aux besoins de la population.

Nous ne pouvons admettre que la France, 5ème puissance économique, pays de 67 millions d’habitants à la population vieillissante, ne soit pas en mesure d’accueillir et de soigner correctement plus de 6 000 personnes dans ses services d’urgence.


L’hôpital public est exsangue, au bord de l’explosion sociale faute de moyens matériels et humains. Ce constat est largement partagé. Cela n’a pourtant pas empêché Macron et son gouvernement de fermer 5 700 lits en 2020.

La situation de l’école publique n’est guère meilleure.


Lorsqu’au plus fort de la pandémie, le ministre Blanquer avait recours aux classes en demi jauge, pénalisant ainsi les élèves, mettant en difficulté les enseignants, les parents, le ministre confirmait la suppression de plus de 1 800 postes dans le 2nd degré qui a conduit à des effectifs classe supérieurs à 30 en collège et 35 en lycée... La loi RILHAC, dans le premier degré est une attaque lourde contre le fonctionnement de l’école primaire et les statuts du service public.


Aussi nous revendiquons le retour du service public comme priorité et comme valeur fondamentale.


A tous les ministres qui essaient de nous faire croire qu’ils réfléchissent à l’attractivité du service public, nous disons, ne cherchez plus, l’attractivité du service public passera par :

Une véritable augmentation de la valeur du point d’indice. Valeur qui est gelée depuis plus de 10 ans

Pour illustrer notre propos, nous rappellerons qu’en 1980 un fonctionnaire en début de carrière qui percevait 2.3 fois le SMIC, ne perçoit aujourd’hui que 1.2 fois le SMIC


Le Segur de la santé n’a pas satisfait les attentes de la fonction hospitalière.

Comment dans ce contexte s’étonner de la faible attractivité du service public ?


La nécessité d’augmenter les salaires, pensions, retraites ne peut se limiter au secteur public.


Avec la pandémie, l’inflation semble repartie à la hausse. Le coût de l’énergie ne cesse d’augmenter : plus de 10 % au 1er octobre et d’autres hausse sont déjà annoncées.

Augmenter les salaires, pensions, retraites, minimas sociaux sont une nécessité si nous ne voulons pas voir le nombre de travailleurs pauvres augmenter. Il s’agit là d’un enjeu social, économique et démocratique.

Plus que jamais, l’égalité salariale femme-homme devient nécessaire.

Rappelons ici que les femmes perçoivent en moyenne, pour un même poste une rémunération inférieure de 25 % à celle des hommes, que nombre de femmes sont cantonnées dans des emploi à faible rémunération et que bon nombre d’entre elles étaient, sont des salariées dit de première ligne !


La faible augmentation du SMIC n’est pas suffisante. Nous revendiquons le SMIC à 1800 euros nets soit à hauteur du salaire médian !

Toute comme nous revendiquons l’ouverture immédiate de négociations salariales dans les branches professionnelles.


En 2019-2020 au travers de nos mobilisations, grèves, nous avons empêché la mise en place du régime universel de retraite par points, empêché le recul de l’âge de départ en retraite.



Macron et ses soutiens dont Laurent Berger, Secrétaire Général de la CFDT, ne cessent de dire qu’il faut revenir sur cette réforme.

Nous leur disons aujourd’hui solennellement, que notre détermination est intacte et que ce que nous avons su faire en 2019- 2020, nous saurons le faire en 2022.

Tout comme la réforme des retraites nous refusons la réforme de l’assurance chômage qui va pénaliser 1.2 millions de demandeurs indemnisés soit près de la moitié d’entre eux !


Ce n’est ni la réduction des droits, ni la dégressivité de l’allocation chômage qui vont résoudre la précarité et le chômage.

Nous considérons que le versement d’aides publiques versées aux entreprises doit être conditionné au maintien et à la création d’emplois pérennes et non au versement de dividendes aux actionnaires !

Enfin et plus que jamais nous rappelons notre attachement indéfectible aux libertés collectives et individuelles.




Nous rappelons ici notre opposition au pass sanitaire, matérialisation des politiques d’austérité, outils de pression sur les salariés.

Avec un taux d’incidence dans le Morbihan de 32.29 pour 100 000 habitants, avec 84 personnes dont 10 en réanimation, nous ne pouvons accepter que les soignants qui ont refusé la vaccination fassent l’objet de suspension de contrat de travail, soient l’objet de pressions et de sanctions.


Nous revendiquons l’arrêt immédiat du pass sanitaire.

Un vrai travail,

un vrai salaire,

un vrai service public,

une vraie protection sociale telles sont nos revendications !

Elles sont justes et légitimes, nous les porterons sans faiblir !




Captation photo/vidéo et montage : Tatiana Chaumont pour FO56


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