Affronter pour avancer
Depuis son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale le 30 janvier dernier, Gabriel Attal, ses ministres, ceux qui partagent son libéralisme économique, ne cessent de nous « gratifier « de leur petite phrase concernant le monde du travail.
Après avoir annoncé le travail obligatoire à raison de 15 heures hebdomadaires pour les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA), est formulée la question de la désmicardisation des françaises- français. Il ne s’agit pas là de réfléchir à comment mieux rémunérer le travail mais au contraire, comment, selon les secteurs d’activité, inventer, mettre en place, un salaire inférieur au SMIC actuel (1398.70 euros nets) !
Le fameux SMIC par branche professionnelle évoqué à plusieurs reprises par le patronat. Vient ensuite, l’annonce de la suppression l’allocation spécifique de solidarité (ASS), allocation versée après l’allocation chômage, sous condition de ressources et d’activité dans les années précédant le licenciement. 322 000 personnes involontairement privées d’emploi sont concernées.
Bruno Le Maire ne voulant pas être en reste, nous a fait part de son intention de réduire les dépenses de l’Etat 10 milliards. Cette politique d’austérité va se faire au détriment du service public et notamment, celui de l’éducation nationale : moins de postes, moins de moyens, plus d’élèves par classe, dégradation de la qualité de l’enseignement.
Ces choix budgétaires vont se traduire par la quasi disparition de Ma Prime Rénov, de la mise en place d’un reste à charge pour les travailleurs voulant suivre une formation en utilisant son Compte Personnalisé de Formation…
Ces propositions n’allant pas assez loin à ses yeux, le groupe centriste du Sénat vient de déposer une proposition de loi visant à restreindre voire interdire le droit de grève.
Droit acquis en France en 1884 dans le cadre de la loi dite « Waldeck- Rousseau ». Au regard de ses annonces et de celles qui pourraient suivre,
il me parait inéluctable « d’affronter pour avancer ». D’affronter ce gouvernement sur le terrain social.
Nous ne pouvons rester sur l’échec de la contre-réforme des retraites. Il nous faut, dans l’intérêt des travailleurs organiser la réplique. Espérons que le Comité Confédéral National des 27 et 28 mars sera l’expression de cette résolution à combattre les politiques gouvernementales.
(1) Extrait du discours de politique générale de Gabriel Attal
Pierrick Simon
Secrétaire Général de l'Union départementale Force Ouvrière du Morbihan
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