Sans attendre plus longtemps, des mesures concrètes doivent être prises pour commencer à sortir de la mortelle impasse dans laquelle nous entraine ce gouvernement.
On pourrait par exemple :
-admettre en deuxième année de médecine tous les étudiants qui ont la moyenne aux épreuves au lieu de verrouiller l'accès aux études de médecine avec Parcoursup et le numérus apertus/clausus conduisant des centaines de jeunes à partir à l'étranger pour se former ou à renoncer dramatiquement à leur vocation.
-revaloriser le salaire de nuit et week-end en garde et astreintes quel que soit le statut
-rendre les 4 ans d’avancement pour les PH nommés avant septembre 2020.
-revaloriser le salaire de 12% pour le personnel de la Fonction Publique Hospitalière au lieu de proposer des consultations IPA à 53 euros.
-revaloriser la rémunération des consultations médicales en ville.
-satisfaire les revendications des internes en particulier sur le nombre d'années d'internat et la protection de leur exercice particulier.
-titulariser des médecins à diplôme étranger qui ont la moyenne aux épreuves d'équivalence.
-établir un plan concret de formation et de recrutement de médecins actuellement affectés à des tâches administratives, ainsi que la réintégration des suspendus.
-un programme de réouverture de lits, de blocs, de laboratoires, de plages de radiologie publique, de recrutement des personnels administratifs et logistique appuyé sur la revalorisation salariale et une sécurisation des agents hospitaliers avec plan de formations permettant de ré-ouvrir des lits et un plan de titularisation et nomination des personnels dans un service.
-un plan de recrutement de 200 000 agents dans les EHPAD et les services de soins de suite qui permettrait de commencer à régler les problèmes de soins dans ces structures conformément aux revendications des personnels et de la fédération des services publics et de santé. Les personnels existent et peuvent être formés.
-maintien de l'âge légal de départ à la retraite et de la durée de cotisation. Certaines de ces mesures ne coûtent rien. Elles auraient aux yeux du gouvernement le désavantage de défendre concrètement l’hôpital public et d’empêcher la fuite des personnels.
On pourrait imaginer un tel plan (à consolider) mais la mécanique des concertations est enclenchée. Le scénario est écrit à l'avance.
Les "concertations" pour la santé sont organisées et aucune mesure concrète n'en sort.
Ni les internes, ni les pédiatres, ni les psychiatres, ni les chirurgiens, ni les services d'urgences, ni les sages-femmes, ni les psychologues, ni les syndicats, tous avec des demandes concrètes et spécifiques, n'ont été entendus depuis 5 ans.
Les grandes concertations de type grand débat, de type conférences citoyennes, conférences pour telle ou telle spécialité, assises, grenelles... n'ont été que des entreprises cathartiques sans qu'aucune mesure concrète n'en sorte jamais.
La volonté politique n'est pas de sortir l'hôpital de l'impasse, personne ne peut le croire sérieusement.
La porte soi-disant ouverte du ministère est restée fermée à toutes les demandes concrètes des professionnels, aux chefs de services, aux manifestants du 4 décembre à l'appel de la Mayenne, jusqu'aux familles des internes suicidés...
Pour toutes ces raisons, les collègues de la ville ont raison, mille fois raison de faire grève maintenant. Le SNMH FO pour sa part appelle tous les médecins hospitaliers, de tous les modes d'exercice à mettre à la discussion la question de la grève et des moyens d’action pour la satisfaction immédiate des principales revendications.
Organisons-nous !
Contact Presse :
Dr Cyrille VENET Secrétaire Général snmh.fo@fosps.com
espace adhésion : http://snmhfo.unblog.fr/adhesion/
FO56
📱02 97 37 66 10
📍3 Boulevard Cosmao Dumanoir
56100 Lorient
⌚ du Lundi au vendredi
de 09:00 à 12:00 de 13:30 à 17:30
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