« Conditions de travail »
Les conditions de travail des agents de la DGFiP, se sont encore détériorées du fait notamment du NRP. De nombreux agents subissent des allongements de leur durée de transport à cause de mutations forcées et doivent réapprendre un nouveau métier ou de nouvelles méthodes de travail imposées par la création de ces nouvelles structures industrielles.
Les relocalisations participent de la même logique industrielle de regroupement des missions. Comment, dans un tel contexte, ne pas voir exploser les Risques Psychosociaux (RPS) au sein des équipes ?
Les restructurations comme les relocalisations entraînent une perte de polyvalence des agents préjudiciables à leur implication et leur motivation. De surcroît, les effets de la pandémie de COVID 19 depuis mars 2020 ont eu un impact considérable sur les conditions de travail : difficultés d’approvisionnement au début de la crise, en masques efficaces, en plexiglass et en gels hydroalcooliques, sujet de la désinfection des locaux, interprétation restrictives par la DGFiP des textes Fonction Publique sur les ASA garde d’enfants et personnes vulnérables, montée en puissance du télétravail, confiscation de jours de congés.
Au-delà des conditions matérielles, la charge mentale pesant sur les agents génère des relations de travail tendues et dégradées, provoque des pathologies physiques et psychiques et conduit certains à des actes désespérés. F.O.-DGFiP considère que le plan d’action mis en place par la Direction Générale, depuis 2008, malgré les divers dispositifs existants désormais (DUERP, comité national de suivi du plan d’actions, EDD, TBVS, cellule d’écoute) a démontré son inefficacité.
À défaut de s’attaquer aux causes réelles et criantes des difficultés, ce plan d'action ne peut demeurer qu’un palliatif à l'instar du nouveau recours expérimental à l'Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT). Les chiffres de l’observatoire interne du MEFR témoignent de la dégradation des conditions de travail des personnels de la DGFiP année après année.
Les effectifs et les moyens budgétaires Le Congrès F.O.-DGFiP :
- dénonce le dogme qui considère les agents de la DGFiP comme la principale variable d’ajustement budgétaire de l’État ;
- exige l’arrêt des suppressions d’emploi et en conséquence de pourvoir à toutes les vacances d’emploi par des fonctionnaires titulaires ;
- exige le remplacement de tous les départs en retraite par des créations d’emplois statutaires ;
- condamne les déménagements incessants des services et des personnels accélérés par le NRP et les relocalisations ;
- dénonce la pression exercée sur tous les agents et notamment ceux des services BIL, CID, sollicités comme jamais depuis 2 ans ;
- condamne toute velléité de l’administration de vouloir profiter de la montée en puissance du télétravail pour conduire les personnels à utiliser leur bureau en alternance avec d’autres collègues (méthode du « flex-desk » ou bureau partagé), prétexte pour diminuer ainsi notablement le besoin en m² de bureaux de la DGFIP.
Le Congrès F.O.-DGFiP dénonce la volonté de l’administration de décourager les usagers de venir à nos guichets allant jusqu'à leur fermeture au profit d’autres canaux d’accueil, au détriment des publics fragiles....
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