Transcription vidéo partielle :
"Je suis le nouveau secrétaire départemental de L'action sociale. Je prends la parole en deux parties pour faire le bilan d'étape sur les événements dans l'action sociale.
L’autre partie sera plus personnelle. Vous n'êtes pas sans savoir que depuis plus de dix ans, nos chers patrons du social et du médico social cherchent à simplifier les choses en tentant de nous imposer une espèce de convention collective unique qui serait super belle, etc etc…
Jusqu'en juin, les négociations n'avancent pas sur le sujet au niveau des différentes conventions. C'est à dire qu'au niveau des conventions : pas d'augmentation de salaire.
La mère de ces batailles, c'était l'augmentation de salaire et le Segur. Depuis juin, la majorité des opposants, elle s'est fissuré puisque les patrons nous ont fait le coup de l’accord miroir : on met en place le SEGUR pour tous, c'est à dire tous les camarades, travailleurs, salariés du médico social, allez pouvoir toucher ce SEGUR.
Mais en échange, il fallait que les différents syndicats acceptent de négocier la convention collective unique. On a refusé. Toutes les conventions que j'ai pu voir, pour l'instant, ça n'a pas marché.
La dernière par exemple de la métallurgie…
On a eu les élections qui ont chamboulé un peu les plannings, l'argent des SEGUR n'a toujours pas été versé. ça commence mais pas tout à fait, soit par manque de financement des collectivités, soit parce L’ARS ne donne pas l’argent pour payer certains.
En septembre, on a eu du bol aussi. Il y a le temps de la programmation, du budget de l'État. Il va y avoir des petites économies à faire fort déplaisantes puisque par exemple, lors de la commission des affaires sociales qui a auditionné les ministres sur le projet de loi de financement de la Sécu, certains s'expriment sur le fait que les mesures prises par l'État n'étaient pas toujours financées et le seul exemple qu'ils donnent, c'est le Segur.
Ça sent mauvais cette histoire.[...]
… Je deviens encore moins tolérant. Donc j'attends un geste fort de la Confédération, vu que quand même le gouvernement fait montre de déclaration de guerre. Pour moi c’est une déclaration de guerre avec en toile de fond le péril brun.
Et ça, ça pose un énorme problème. Et là on nous pond un truc, un meeting à Paris. Moi je l'ai entendu, je ne comprends rien. C'est quoi l'idée ? D'abord, on se rassemble, on se dit des mots de réconfort et après ? Ce que j'y vois, c'est une dépense.[...]
En revanche, je ne vois pas une bataille qui se prépare avec des arguments solides. Je ne vois pas la préparation, l'action.
On va être clair : si nous syndicalistes, on arrache pas une grande avancée sociale dans les prochains temps, ou un recul de nos gouvernements sur des sujets comme les retraites, les prochaines élections démocratiques seront funestes.
Les nationalistes sont bien là au sein même de la Confédération. Le combat, c'est bien, il est vital, vital pour nous toutes et tous. Il est vital pour nos libertés. Les nationalistes ont toujours défendu les patrons et c'est plus à prouver parce que l'histoire s'en est chargée.
Pas que sur BFM ou sur la radio, dans nos revendications, nos valeurs. Face aux Péril brun, on laisse croire qu'effectivement on n'a pas essayé, qu'on va peut être essayer.
Moi je garde en tête les paroles de Hannah Arendt
“Ceux qui optent pour le moindre mal tendent très vite à oublier qu'ils ont choisi le mal.”
Donc moi j'attends autre chose de la CGT FO."
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