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🔴🏢🛒AFOC : Bulletin : crise du logement & Cahier de la consommation début 2024.



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Force est de constater que la loi de finances pour 2024 n’est pas à la hauteur de la crise du logement actuelle : elle ne contient aucune mesure d’ampleur susceptible de résoudre de façon satisfaisante le problème de l’accès au logement, du mal logement et de la précarité énergétique.


Aussi, le marché de la location est durablement grippé qu’il s’agisse des logements étudiants, du logement d’urgence, du parc social ou libre. Le marché de la construction de logements connaît un coup de frein aussi bien pour les maisons individuelles que pour les logements sociaux. La loi confirme les seuls changements souhaités par le gouvernement : d’une part, les moyens consacrés à Ma Prime Renov’ qui augmentent, dédiés à la rénovation énergétique du logement. C’est toujours ça.

D’autre part, le dispositif d’investissement locatif et de défiscalisation Pinel est supprimé et le prêt à taux zéro (PTZ) est recentré principalement sur l’achat d’un appartement neuf en zone tendue. Pour le logement social, la seule mesure impactante consiste en une exonération de taxe foncière durant vingt-cinq ans accordée aux logements sociaux lourdement rénovés. Dont acte.


Si l’exécutif semble avoir pris la mesure de l’ampleur de la crise du logement, il n’est pas prêt pour autant à mettre des moyens suffisants pour l’affronter. Pour l’AFOC, le sujet du logement requiert un meilleur portage politique, une simplification des réglementations pour la construction et la location, des aides à la pierre et aux particuliers revalorisées; bref une politique du logement répondant aux attentes et enjeux.


David Rousset

Secrétaire général AFOC


découvrez le bulletin logement AFOC janvier/février/mars 2024



 

« Décivilisation » ?


Sous le barbarisme, une réalité factuelle :

une montée de l’individualisme, des inégalités, un confinement dans l’univers numérique et les réseaux, une peur de l'autre encore exacerbée par le COVID, une dégradation de l’environnement sans pareil.


Avec cette réalité, des conséquences: des élèves qui ne savent plus lire et compter correctement, des droits et filets sociaux rabotés (chômage, retraite...) et des services publics à la peine (hôpital public, accès...), un pouvoir d’achat qui baisse (entre 1,2 % et 2 % fin 2023 par rapport à fin 2021, selon l'OFCE), des prix stratosphériques y compris pour des fournitures basiques comme l’électricité dans le pays du nucléaire, des contaminations chimiques de l’eau, de l’air et des sols qui engagent le futur, un accès aléatoire aux médicaments de base.


Avec les conséquences, un malaise ; pêle-mêle : des étudiants et pas que, qui sautent des repas, de la maltraitance dans les EPHAD et dans les crèches, 12 millions de personnes qui se privent d’énergie, des aides étatiques pour...rapiécer ses vêtements, des maladies dégénératives en hausse, des gens qui partent vivre leur retraite dans des pays du sud pour avoir plus de pouvoir d’achat, l’impression d’un contrôle social plus avant, des droits élémentaires bafoués, comme le droit au logement, ou le droit de vivre « dans un environnement équilibré et respectueux de la santé »…


la banalité du mal.


Avec le malaise, une nécessaire réaction pour mettre le doigt sur ces réalités dont beaucoup s’obstinent à organiser le déni ou au contraire leur inévitabilité, et mettre au point une résistance.


Ce sera l’une des préoccupations de l’AFOC à l’occasion de la célébration de ses 50 ans d’existence en 2024, en rappelant que son œuvre statutaire prévoit autant la promotion des droits matériels des consommateurs que leurs droits moraux.

David Rousset

Secrétaire général AFOC


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