Les produits de protection intime féminine, tels que les tampons et les serviettes hygiéniques, sont des articles couramment utilisés par les femmes pendant leurs menstruations.
Plus de 2,8 milliards (source : Données Circana) de produits de protection intime, dont près de 2 millions de culottes menstruelles, sont vendus chaque année en France.
Une femme utilise entre 6 000 et 13 000 produits de protection intime jetables durant sa vie.
Il est essentiel de choisir des produits qui garantissent non seulement confort et protection, mais aussi sécurité. Or, la composition de ces produits varie selon les marques et les types ; ils peuvent contenir du coton, de la rayonne, ou un mélange des deux, ainsi que des parfums et des adhésifs.
Certains produits peuvent également contenir des substances chimiques comme la dioxine, un sous-produit du processus de blanchiment, qui peut être lié à des risques pour la santé tels que le cancer et les problèmes de reproduction. Il est recommandé de rechercher des produits sans parfum et sans chlore pour minimiser les risques d'irritation et d'exposition à des substances toxiques et d’en changer régulièrement.
Encore faut-il que cette information existe sur les emballages et notices d’utilisation des produits à la vente : c’est l’objet du décret n° 2023-1427 du 30 décembre 2023 relatif à l'information sur certains produits de protection intime qui est entré en vigueur le 🔍1er avril 2024.🔍
Ainsi, les fabricants et les responsables de la mise sur le marché ont désormais l’obligation de mentionner sur l’étiquetage et/ou la notice d’utilisation des produits visés, les trois catégories d’informations suivantes :
- la liste des composants (dans le cas des articles en textile comme par exemple les culottes de règles, cette liste doit répondre à la législation européenne harmonisée imposant les règles d’affichage de la composition des produits textiles) et, pour chacun d’eux, le détail des substances et matériaux incorporés ;
- la mention des modalités et précautions d’utilisation ;
- les possibles effets indésirables (irritations, intolérances, allergies, microtraumatismes) ou plus graves tels que le syndrome de choc toxique menstruel.
L’entrée en vigueur de ce décret est fixée au 1er avril 2024, avec un délai autorisé d’écoulement des stocks déjà mis sur le marché jusqu’au 31 décembre 2024.
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